Ta sorcière bien aimée

Qu'est-ce qu'un cercle de femmes chamanique ?

 

Lieu de guérison individuelle et collective, les cercles de femmes existent depuis la nuit des temps. Nommés aussi parfois « Tentes rouges » ou « Mes espaces d’écoute permettent aux femmes de se rassembler à place égale en dehors du système et de pouvoir être libres d’être qui elles sont, sans masque. Il n’y a plus de rôle à tenir, plus de casquette à mettre.
Elles peuvent partager en confiance ce qu’elles vivent, expérimenter leur vulnérabilité et déposer leurs armes. La sororité y est reine. Ici, on se confie, on s’écoute, sans jugement, avec bienveillance et neutralité. Les émotions, quand elles surviennent ou quand le besoin se fait sentir, peuvent être déposées librement : elles seront accueillies avec chaleur. Chacune soutient l’autre dans l’expérience partagée.

 

Il y a une véritable reconnexion à soi dans ce temps que chacune s’offre et offre aux autres. On se « réancre » dans ce que l’on est profondément et des liens peuvent se tisser, au-delà des barrières sociales, ethniques, politiques, culturelles…
Chacune apprend à mieux se connaître, soi ou les autres, à travers les partages. Les besoins, les peurs, les espoirs, les vécus, sont exprimés sans fard dans cette bulle au féminin.

 

Le cercle comme point central, le cercle comme reliance.

Le cercle pour revenir à soi, le cercle pour être ensemble.
Le cercle, passerelle entre l’intérieur et l’extérieur, cocon pour transformer la chrysalide…

 

Le cercle chamanique est un espace sacré où il est possible d’être soi et de transcender son vécu tout en recréant du lien, à soi, avec les autres et à l’ensemble du vivant.

 

J'organise régulièrement des cercles de femmes chamaniques à Nouméa. Pour en savoir plus, regarde sur l'onglet événements de ma page Facebook.

Camille Sfez

Psychologue clinicienne & auteure de « La puissance du féminin » (éd. Leduc.s)

« Il existe un véritable besoin pour les femmes d’un espace de connexion à leur intérioritéUn besoin de ralentir, de prendre du recul. On quitte le monde extérieur pour une meilleure présence à soi, au groupe. »